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AKWABA, PLUS QU’UN STAGE DE DANSE...UN PROJET SOLIDAIRE

La danse africaine les a réunis

Le talentueux artiste danseur et chorégraphe, Yao Germain Kouamé, a réussi à réunir un groupe de 11 personnes venus de France, de Suisse et d’Italie pour participer à une expérience hors du commun en terre d’Ivoire autour de la danse et de la musique entourés d’une équipe d’artistes locaux.

1ère édition du festival AKWABA

L’aventure, minutieusement préparée par Yao, son équipe de l’association Symbyoze ainsi que des membres de sa famille est articulée autour d’un festival baptisé « Akwaba » expression ivoirienne pour « Bonne arrivée » Akwaba a eu lieu dans le village natal de Yao, Diacohou; un village en fête pendant une semaine; une fête de partages culturels remplie d’émotions

Les invités ont été baptisés par la chefferie du village : Broukouffi, Ahoubah, Sialou, Amoin, Akissikan, Adjo, Aya, Adjoua, Mandri, Nanou Ahou, Kouakou, Kouassy sont les prénoms en baoulé qui leurs ont été attribués. Tout au long de la journée et pendant une semaine:

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  • La danse du Gholi donnait le rythme.
  • Les plus beaux masques défilaient.
  • Les instruments ancestraux, vieux de plus de 300 ans ayant accompagné le peuple Ghanéen lors de sa migration ont tambouriné.
  • Des danses très symboliques ont été révélées comme la Gblalika ou la danse des guerriers.

Diacohou manque cruellement de moyens

Les aides et moyens mis à disposition par l’état et les organisations humanitaires restant, comme très souvent, concentrés sur les grandes villes; les habitants de Diacohou font partie des oubliés. Malgré celà, les villageois partagent, dans la joie, le peu qu’ils ont; une leçon de vie!

Une école avec un corps enseignant très engagé

L’école est constituée de 3 bâtiments et accueille un peu plus de 500 élèves. Sans matériel scolaire, sans pupitres en nombre suffisant, sans électricité, sans latrines et la liste est encore longue...Les 12 enseignants doivent être créatifs pour essayer de palier à tous ces manques...Nous étions profondément marqués... À notre demande, les enseignants nous ont préparé une liste détaillée des besoins les plus prioritaires. Nous comptons nous en servir comme donnée d’entrée pour notre projet solidaire en faveur de Diacohou.

Un dispensaire ou plutôt un local quasi vide

Sans aucun moyen de transport alors que la ville la plus proche est à 35 km de piste, il parait quasi impossible de sauver des vies en cas d’urgence. Une pharmacie vide, des infirmiers payés grâce aux dons des villageois et la liste des besoins est toute aussi longue que celle de l’école...

Les liens tissés sur place avec les villageois nous ont motivés pour initier ensemble avec des responsables du village des projets solidaires bien ciblés avec l’objectif de permettre, notamment, à chaque enfant d’aller à l’école et également lutter contre l’analphabétisme des adultes.

Une équipe de confiance sur place

Les membres de l’équipe ayant participé à l’organisation du festival sont tous originaires de Diacohou. La rigueur et l’organisation étaient les maitres mots!

Etienne, Kouadio Yao en baoulé, notre référent à Diacohou, a grandi et fréquenté l’école primaire du village. Son père et le père de Yao Germain jouaient la musique ensemble. Aujourd’hui, professeur d’histoire et géographie à Abidjan, il reste impliqué dans le développement du villa ge et fait partie des jeunes responsables engagés. C’est en toute confiance que nous mènerons nos actions en nous appuyant sur Etienne!